Atlas cérébral du chat IRMT1
Cet atlas d’anatomie interactif permet de visualiser une tomodensitométrie (TDM – Scanner) en coupes transversales sur un examen non pathologique.
Les structures anatomiques ont été légendées respectant les Nomina Anatomica Veterinaria.
Les images de type DICOM ont été acquises sur un scanner Toshiba 16 coupes à la clinique vétérinaire Aquivet (Eysines, 33, France).
Ces images ont été exportées sous Osirix puis recardées et traitées avec Photoshop. Les images ont été reconstruites en fenêtre tissu mou.
Plus de 31 coupes permettant d’étudier
la tête du chat en coupes transversales
ont été acquises sur un chat sain anesthésié.
Plan des coupes transversales
L’IRM cérébral est très intéressante dans l’exploration du système nerveux central. D’une part, grâce à la possibilité d’acquérir des images dans les trois plans de l’espace, certaines affections pouvant prendre des localisations étendues. D’autre part, l’IRM présente l’avantage de s’affranchir de l’influence des structures osseuses sur le signal émis par les tissus mous, les artefacts détectés au scanner seront donc absents.
Les phénomènes de relaxation
Après l’arrêt de l’application du champ magnétique B les protons vont retrouver leur état d’équilibre en perdant progressivement la composante transversale de leur moment magnétique tandis que la composante longitudinale croît. Cela permet la définition de T1 et T2, deux durées d’application directe dans la réalisation d’images par résonance magnétique nucléaire.
T1 se définit comme la durée nécessaire à la « repousse » de 63% de la composante longitudinale initiale et a un ordre de grandeur de 200 à 300 ms. T2 se définit comme la durée nécessaire à la disparition de 63% de la composante transverse maximale obtenue par l’application de B. En général, l’ordre de grandeur de T2 est de la ms.
T1 et T2 sont dépendants de la structure moléculaire, de l’état physique, liquide ou solide du tissu observé, ainsi que de la présence de produit de contraste et de l’intensité du champ B0 utilisé. D’autre part, deux paramètres, choisis cette fois par l’opérateur, vont déterminer le contraste en T1 et en T2 de la séquence réalisée. Il s’agit du temps de répétition TR et du temps d’écho TE.